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Services à la personne: comment recruter et retenir vos collaborateurs ?

En 2019, en France, les services à la personne comptaient 1,2 million de salariés et près de quatre millions de foyers employeurs1. Malgré un dynamisme apparent, ce secteur est déjà sous tension et sera d’ici à 2030 confronté à une importante pénurie de compétences2. Pour les organismes prestataires de services à domicile, il paraît dès lors nécessaire d’anticiper ce déficit de postes à pourvoir. La solution ? S’inspirer des bonnes pratiques suivantes afin de recruter efficacement et d’être en mesure de retenir ses salariés.

Le secteur fait face à deux réalités : l’accroissement progressif des besoins en services de proximité, dû en partie au vieillissement de la population, et le départ à la retraite d’ici à 2030 des personnes exerçant ces métiers. Le rapport conjoint de France Stratégie et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), « Les Métiers en 2030 », estime par exemple à 328 000 et à 224 000, les postes d'agents d'entretien et d’aides à domicile non pourvus à cette échéance3. Concrètement, sur dix emplois d’aide à domicile en 2019, quatre seraient difficilement pourvus en 20304. Par ailleurs, le secteur est confronté à un fort turnover, qui pourrait même avoisiner 70 % selon la CFDT5. Néanmoins, certaines pistes existent pour lutter contre cette pénurie de compétences, à commencer par le recrutement inclusif.

Services à la personne: comment recruter et retenir vos collaborateurs ?

En 2019, en France, les services à la personne comptaient 1,2 million de salariés et près de quatre millions de foyers employeurs1. Malgré un dynamisme apparent, ce secteur est déjà sous tension et sera d’ici à 2030 confronté à une importante pénurie de compétences2. Pour les organismes prestataires de services à domicile, il paraît dès lors nécessaire d’anticiper ce déficit de postes à pourvoir. La solution ? S’inspirer des bonnes pratiques suivantes afin de recruter efficacement et d’être en mesure de retenir ses salariés.

Le secteur fait face à deux réalités : l’accroissement progressif des besoins en services de proximité, dû en partie au vieillissement de la population, et le départ à la retraite d’ici à 2030 des personnes exerçant ces métiers. Le rapport conjoint de France Stratégie et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), « Les Métiers en 2030 », estime par exemple à 328 000 et à 224 000, les postes d'agents d'entretien et d’aides à domicile non pourvus à cette échéance3. Concrètement, sur dix emplois d’aide à domicile en 2019, quatre seraient difficilement pourvus en 20304. Par ailleurs, le secteur est confronté à un fort turnover, qui pourrait même avoisiner 70 % selon la CFDT5. Néanmoins, certaines pistes existent pour lutter contre cette pénurie de compétences, à commencer par le recrutement inclusif.

Diversifier son vivier avec des publics éloignés de l'emploi

Ouvrir son vivier de candidats à des publics éloignés de l’emploi constitue une réponse pratique et directe aux besoins de recrutement et de formation des métiers de la personne, secteur en forte tension. Au-delà de constituer un enjeu majeur de notre société, la promotion de la diversité est une source de richesse pour son entreprise, comme pour ses clients. Ainsi instaurer cette pratique au sein de son organisation l’ouvre à une plus grande variété de profils. Recruter des collaborateurs venant d’horizons différents tout en créant un environnement de travail inclusif où chacun se sent valorisé et peut trouver sa place, favorise la rétention des talents.

Pour ce faire, il est possible de faire appel à des programmes de recrutement spécialisés, à l’image de celui proposé par each One, dont l’objectif est de faire de l’inclusion des réfugiés un levier de performance durable. Dans la même veine, la Fédération du service aux particuliers (FESP) a signé le 13 décembre 2022 une convention d'engagement avec Pôle Emploi sur la période 2022-2025 qui a vocation, selon son président, Brice Alzon, à « renforcer les démarches inclusives et accompagner les dirigeants du secteur à faire évoluer leurs pratiques de recrutement »6.

Soft skills : mettre l’accent sur les qualités requises d’adaptation et d’empathie

Certains métiers des services à la personne, comme la profession d’aide-ménagère, ne nécessitent pas de qualification particulière, ni de diplôme. En tant qu’entreprise ou organisme pourvoyeur de ces services, il est intéressant d’insister auprès des potentiels candidats sur la recherche de soft skills et de savoir-être. La majorité des professions des services à la personne, comme celui d’accompagnateur à la mobilité, d’auxiliaire de vie sociale ou d’assistant dans les actes quotidiens de la vie, requièrent en effet des qualités humaines prononcées chez les candidats. 

La présence de ces qualités constitue même une condition sine qua non d’un recrutement réussi : le succès des missions confiées à ces professionnels en dépend !

Aussi, dès l’entretien de recrutement, et plus généralement au sein des communications de marque, il est essentiel d’attirer l’attention des futurs collaborateurs sur la possibilité de monter en compétences grâce à ces soft skills. Il s’agit d’un moyen efficace pour attirer des candidats motivés et les encourager à rester dans son organisation : il est donc intéressant de partager avec eux les pistes d’évolution possibles, avec ou sans diplôme. 

“Dans le secteur des services à la personne, ce n'est pas tant l'apprentissage des gestes métier qui est essentiel mais plutôt l'apprentissage des savoir-être qui y sont rattachés : l'écoute, la patience, le partage...C'est cette alliance entre formation aux savoir-être et aux savoir-faire qui font la richesse du programme All-in-One porté par each One.” déclare Théo Scubla, fondateur d’each One.

Miser sur la candidature en un clic

Le secteur des services à la personne ne fait pas exception à une tendance récente en matière de gestion des ressources humaines : l’optimisation et la fluidification du parcours candidat. Il est primordial de garder à l’esprit que certains des futurs salariés, en particulier ceux issus de la diversité ou éloignés de l’emploi, pourraient éprouver des difficultés à répondre aux multiples questionnaires de recrutement qui leur sont soumis, en particulier à l’écrit. Il est donc préférable de mettre en place un processus permettant de postuler en un clic, à l’image d’O2 Care Services qui privilégie la simplicité et l’ergonomie dans ses recrutements par le biais du seul téléchargement de CV pour candidater7. Par ailleurs, de nombreux salariés des services à la personne bénéficient de l’accompagnement de structures d’emploi ou d’insertion professionnelle : ces dernières ont tendance à favoriser le recours à des sites de recrutement simples, proposant une expérience rapide et fluide. 

Un processus de recrutement devra d’autre part être évalué régulièrement afin d’être enrichi des retours d’expérience des candidats et employés. En parallèle, il est important de se pencher sur l’amélioration continue de l’intégration des salariés, en mettant en place des modalités de mentorat et de tutorat, ainsi qu’en prévoyant des périodes d’adaptation et de formation.  

Valoriser la flexibilité des postes

Pour toucher de futurs candidats, il est possible de mettre en avant la grande flexibilité des métiers des services à la personne. En tant qu’employé de ménage ou de garde d’enfants à domicile, par exemple, il est tout à fait possible de choisir le nombre d’heures que l’on souhaite effectuer, d’adapter ses plages horaires de travail à ses contraintes personnelles, ainsi que de cumuler plusieurs missions. 

Il est important de mettre également en exergue les possibilités d’évolution rapide au sein des différents métiers du secteur, notamment grâce à l’expérience. Les personnes exerçant des activités de garde d’enfants ou d’assistance à personnes vulnérables pourront, par exemple, poursuivre leur carrière professionnelle en évoluant vers les métiers d’aide-soignant, d’éducateur de jeunes enfants, ou encore de responsable de centre de loisir. Par ailleurs, de nombreuses formations professionnalisantes s’offrent aux travailleurs du secteur, notamment pour les assistants aux personnes vulnérables. Des spécialisations existent en effet dans les domaines de l’accompagnement de la fin de vie à domicile des personnes âgées, des pathologies du vieillissement et du handicap.

Faire appel à un expert de la formation et du recrutement

S’adresser à un professionnel du recrutement permet de mettre en œuvre un processus personnalisé et véritablement adapté à ses besoins. De surcroît, les métiers des services à la personne, secteur d’activité en tension, requiert au préalable de disposer d’un vivier de candidats disponibles et formés. En tant qu’expert de la formation, each One accompagne les acteurs des services à la personne dans la recherche et la sélection des candidats, en analysant et validant avec rigueur les hard et soft skills requises.

“each One travaille main dans la main avec les employeurs du secteur et leurs représentants : fédérations, branches professionnelles, GEIQ. Avec eux et pour eux mais aussi pour les talents que nous accompagnons, nous construisons ainsi des projets sur-mesure, répondant à des tensions de recrutement des uns et à une volonté d’insertion pérenne dans l’emploi pour les autres.” conclut ainsi Théo Scubla.

each One

Entreprise à mission, each One s’engage pour favoriser le retour à l’emploi durable des personnes réfugiées et nouveaux arrivants, tout en permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins de recrutement et de renforcement des équipes. En 2021, le co-fondateur Théo Scubla a reçu le Prix de l’entrepreneur social de l’année, décerné par BCG. L’année 2022 a quant à elle été marquée par la levée de fonds de 5 millions d’euros. Enfin, la solution a déjà convaincu de nombreux acteurs du retail, tels que Monoprix, les Galeries Lafayette, Leroy Merlin ou encore E. Leclerc. La solution each One a déjà permis d’accompagner vers l’emploi près de 3 000 personnes réfugiées et nouveaux arrivants dans 47 villes françaises. À l’avenir, each One a pour objectif d’accompagner 10 000 personnes par an d'ici à 2027.